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Aventures réalisées depuis 2007

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Laponie Finlandaise

2007

En janvier 2005, j'avais rencontré des mushers ( conducteurs de traîneaux ) dans une station de ski des Pyrénées. Je leur avais demandé si pour eux, le fait d'être déficient visuel était une barrière à la pratique du traîneau à chiens. Ils m'avaient répondu qu'ils n'en savaient rien et que si je le souhaitais, ils étaient d'accord pour me faire faire un essai dans les cols des Pyrénées la semaine suivante.

Cet essai de 3 jours fut concluant et je leur avais donc demandé, puisque je suis un passionné du Grand Nord et eux basés au bord du lac Inari à Nellim, de mettre en application en Laponie finlandaise ce que l'on venait de réaliser.

 

Deux ans plus tard, j'avais réussi à monter mon projet, à partir une semaine à Nellim village lapon sur les bords du lac Inari, afin de mettre en pratique et en conditions réelles ce que j'avais appris dans les Pyrénées.

 

Une nouvelle fois l'essai fut un succès et mon projet " Un malvoyant au pays des 1000 lacs ", a pu être réalisé en mars 2008.

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Laponie Finlandaise

2008

Premier mars 2008, le rêve devient réalité.

Enfin, nous voila partis Thémis et moi vers ces immensités blanches dont je rêvais depuis mon enfance. A l'aéroport d'Ivalo, l'équipe m'attendait. A Nellim, 320 km au-dessus du cercle polaire, les 30 chiens de traîneau trépignaient d'impatience de partir pour notre raid de 370 km sur et entre les 3318 îles du lac Inari gelé.

 

Des étapes entre 35 et 50 km par jour. Départ de Nellim direction Kärpäsaari, puis Pisteri, Sevettijärvi (où nous avons dormi sous tente par -35°), 2 jours de repos à Suolistaipale afin de réaliser quelques images mais surtout pour faire reposer les chiens. Puis retour par Pisteri, Kärpäsaari, Sarminiemi, et Nellim.


12 jours de bonheur intense, 12 jours où le froid vous gèle la moustache, 12 jours dans un monde de silence impressionnant uniquement brisé par le craquement de la glace ou par les aboiements des chiens au moment des repas, ou le matin quand ils nous voyaient arriver avec les harnais et qu'ils sentaient que le départ était proche, 12 jours sur ces immensités blanches que j'avais tant rêvé et espéré.


Dans la vie de tous les jours, on remet souvent les choses à demain et comme la vie nous réserve pas mal de surprises, bonnes ou mauvaises, je pense qu'il vaut mieux faire les choses dès qu'on peut, moi j'ai attendu d'être déficient visuel pour réaliser cette aventure.

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Mutuelle Santé

Plus du Var

Mutualité

Française Var

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Islande

2010

Imaginez que vous marchez sur une route et que vous n’entendez que le son d’une canne blanche qui frappe le goudron. Imaginez que vous êtes parti traverser un pays : l’Islande,mais que de ce voyage vous ne verrez rien, ni le ciel ni la terre, aucun visage, aucun paysage.

Cette maladie rare et évolutive,  nommée choroïdite multifocale bilatérale, vous a rendu aveugle, et bientôt c’est à votre ouïe qu’elle s’en prendra. Ainsi, vous ne percevrez plus dans le lointain les heurts de votre canne sur le bitume, le chant des torrents, des cascades ou le son du vent fouettant votre visage. Que vous restera-t-il alors pour apprécier l’univers qui vous entoure ? Georges Nicolas est allé chercher la réponse à cette question au bout d’un effort surhumain, butant sur chacun des cailloux jalonnant son chemin, ne distinguant du pays traversé qu’un décor en noir et blanc. Georges marche agrippé à mon bras comme il tient habituellement le harnais de sa chienne guide Thémis. Nous n’avons pas pu l’emmener avec nous pour cette expédition et je deviens les yeux de mon compagnon. Je lui indique les obstacles du terrain et lui décris les zones visitées. Nous quittons Husavik, ville départ de notre voyage. L’air marin du port des pêcheurs islandais, venu de l’océan des baleines où se confondent l’Atlantique Nord et la mer Arctique, s’atténue sur la route qui mène à l’intérieur des terres. Nous empruntons la piste F26 qui traverse l’Islande du Nord au Sud, sur près de 300 kilomètres. Qu’importent les distances accomplies. L’essentiel n’est-il pas ce voyage peu banal, vécu ensemble, avec nos deux perceptions différentes de ce drôle d’univers que nous pouvons partager ? Cette différence de perception nous donne parfois l’impression de vivre cette aventure chacun de notre côté, comme si la non voyance de Georges nous séparait de mille lieues.

​Vingt jours après notre départ, le chahut des vagues au bout d’une vaste plage inspire la fin du voyage. Au sommet d’une butte se profile à l’horizon la bande éblouissante de l'océan agité. Georges se tient à sa canne. À la senteur des effluves marins, il ne peut s’empêcher d’éclater en sanglots, tant l’effort pour atteindre ce but a été éprouvant. Je lui demande alors : “Depuis que tu as perdu la vue, qu’est-ce qui t’aide à avancer ?” Il me répond : “Je marche pour ma femme, mes 2 fils, mes petites filles, ma famille, et mes amis. Je ne connais pas le visage de mes petites filles. Je ne le connaîtrai jamais, mais je me l’imagine...”


Texte de Philippe Sauve



 

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Mutualité

Française du Var

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Islande
2015

La route circulaire est la principale route d'Islande, d'une longueur de 1339 kilomètres. Elle fait le tour du pays. À bord d'un véhicule tout-terrain, l'aventurier non-voyant Georges Nicolas et le réalisateur Philippe Sauve vont la parcourir dans son intégralité, en plein hiver, du 20 janvier au 04 février 2015. Un film documentaire sera réalisé. Il retracera l'aventure des deux amis sur la route mythique et glacée, où tout peut arriver : tempêtes de neige, pannes, rencontres insolites... Éclairés par les aurores boréales, près des majestueux volcans ou des sources d'eau chaudes, les deux amis iront à la rencontre des ouvriers de la route circulaire, qui défient les éléments et le froid, et permettent aux Islandais de se déplacer toute l'année.

Pourquoi une nouvelle fois l'Islande ?

 

Nous n'avons pas obtenu le budget pour l'expédition canadienne (qui était de descendre les deux rivières : Athabasca et des Esclaves ou la descente du fleuve Mackenzie). Je tiens à préciser que cette expédition  n'est pas abandonnée, mais reportée du 1er août au 30 octobre 2016 ce qui nous laisse une année supplémentaire pour boucler le budget, et nous préparer. Toutes les aides seront les biens venues.
 

Nous avions été séduit par l'Islande lors de notre traversée pédestre du Nord au Sud en septembre 2010 et étions d'accord pour y retourner un jour mais en plein hiver.

Pourquoi une nouvelle fois l'Islande ?

Nous n'avons pas obtenu le budget pour l'expédition canadienne (qui était de descendre les deux rivières : Athabasca et des Esclaves ou la descente du fleuve Mackenzie). Je tiens à préciser que cette expédition  n'est pas abandonnée, mais reportée du 1er août au 30 octobre 2016 ce qui nous laisse une année supplémentaire pour boucler le budget, et nous préparer. Toutes les aides seront les biens venues.

Nous avions été séduit par l'Islande lors de notre traversée pédestre du Nord au Sud en septembre 2010 et étions d'accord pour y retourner un jour mais en plein hiver.


Pourquoi en plein hiver ?

Nous sommes tous les 2 passionnés par le Grand Nord et nous voulions vivre  la vie " des gens d'en haut " dans les pires conditions.

Pas déçu, les islandais sont très accueillants et surtout très solidaires.

L'hiver en Islande est imprévisible. On peut avoir tous les types de temps dans la même journée. Un proverbe islandais dit : Si tu n'aimes pas le climat islandais, attend 5 minutes... des mauvaises langues ajoutent ça sera pire.

La seule chose qui est sûre et sur laquelle on peut compter, c'est que la durée du jour sera courte. Pendant notre séjour, maximum 5h de 11h à 16h.

Pas de températures extrêmes ( entre -5° et -15° ) mais des vents violents de plus de 80km/h dont 2 jours à 120 km/h se qui fait pour une température de -12°, du -42° ressenti c'est ce qu'on appelle le windchill factor ou refroidissement éolien.

L'aventure

Avec les détours effectués afin de voir certains sites, nous avons parcouru 2300 km environ.

Sur la totalité du périple, 3 nuits en guesthouse la 1ère à Reykjavik, une autre au milieu du parcours à Dimmuborgir sur le lac Mývatn, la dernière nuit à Keflavik. Mais surtout, 1 nuit au bout de 10 jours d'aventure, chez une grand-mère islandaise de 83 ans qui vit seule et qui nous a hébergé dans sa grande maison. Les autres nuits nous étions Philippe sous la tente et moi dans la voiture.

Des paysages grandioses avec icebergs, cascades gelées, aurores boréales, etc. Tous ces paysages ou phénomènes, m'étaient superbement décrits par mon ami Philippe.

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Mutualité

Française Var

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CanoTriP
2018

Du 06 au 12 août 260 km en kayak sur le Rhône de

Andance à Port St Louis du Rhône

Une première

pour un déficient visuel

CanoTriP 2018 :

 

  • Une équipe : Stéphane et Pascal ses 2 fils - Clément et Mehdi ses 2 amis - Fuji son chien guide et Georges

  • 2 kayaks 1 triplace et 1 monoplace

  • 1 voiture d'assistance

  • 7,33 km de portage à effectuer pour franchir 9 barrages et 1 seuil

  • 260 km de navigation

  • Plus long portage : 1,59 km

  • Plus court portage : 130 m

  • Une moyenne de 50 km parcourus par jour

  • Plus longue étape : 60,20 km

  • Plus courte étape : 29,60 km

 

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Pyrénées 2020

Dordogne
2020

1000 Bornes

Du 07 Aout au 23 Aout: Lons--le-saunier à Biarritz

1000 Bornes c'est quoi ?

 

  • Un défi cycliste lancé par des personnes qui ne s'en sentiraient pas capables seules.

  • Une aventure humaine où entraide et solidarité, seront les fondations de ce groupe formé de personnes valides et de personnes qui présentent divers handicaps et/ou maladies lourdes.

  • Une équipe de 8 personnes constituée depuis le mois de février 2022 et qui se prépare à vivre ensemble ce grand défi.

  • Départ de Lons-le-Saunier le 7 août pour rallier Biarritz le 23 août en traversant : Le parc naturel régional des Monts d'Ardèche, le haut plateau volcanique et granitique de l'Aubrac et surtout en effectuant la difficile et redoutable montée du Col du Tourmalet.

  • Une moyenne de 70 km/jour, 2 demi-journées de repos, aucun véhicule d'assistance.

 

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